Médor’s Kiss

( For new readers: Please, scroll down to the first part for story background)

I will call on Drs. Aaron E. Carroll and Rachel C. Vreeman for arbitration. These good practitioners explain that old studies on the question have shown that wounds from human bites are more prone to infection than those caused by dogs. That finding has led people to think that an individual’s mouth harbors more bacteria than that of Pollux. Two reasons, said those authors, counter that position.

Firstly, according to these doctors, bacteria living in a dog’s mouth are species-specific. People are more vulnerable to infections caused by human bacteria. As for dogs, it is the opposite phenomenon, state Carroll and Vreeman.

Elsewhere, in an article from the TV show 20/20, Marty Becker, creator of the book “Chicken Soup for the Dog Owner’s Soul” reminds us that those explorers do raid the trash can and, what is more, give each other little kisses elsewhere than on the mouth, namely on the rear end. On top of that, doggies also lick their wounds. Still not convinced? In a November 3, 2005 article on the site eSante.fr, veterinarian Anne Pensis warns that “Tetanus is also caused by a bacterium that dogs and cats can transmit via a deep wound (bites, claws).” Furthermore, “salmonella, Yersinia and campylobacter bacteria induce contagious digestive troubles in our dogs and cats.” For good measure, consider also these excerpts from the ezine Fetch from the site denverpost.com: “Healthday cited the case of a 69-year-old man, whose dog slept under the covers with him and licked his hip replacement wound, and came down with meningitis. Another incident: A 9-year-old boy got the plague from sleeping with his flea-infested cat.

Other infections transmitted to people after sleeping with their cat or dog, kissing them or being licked by the pet include hookworm, ringworm, roundworm, cat scratch disease and drug-resistant staph infections, the report says.”

Carroll and Vreeman’s second argument is based on the fact that all depends on how the wound was inflicted. Most wounds caused by a person’s bite heal with no problem, they write. –Sources are mute regarding that detail in the case of the famous boxer who tried to eat his opponent alive, starting with an ear–. The only circumstance where the risk of infection is high, add the authors, is that of a blow landing directly on the teeth, and here, it is not only in boxing arenas. The reason is not so much the teeth’s state of hygiene but rather the strength and the mechanical process of the action. In all other occurrences, it seems, of people-induced bite wounds, infection risks are the same as in dog bites.

However, do not go and hit the neighbor’s dog with a right hook, only for the sake of verification.

Frantz P.

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Le baiser de Médor (Deuxième partie)

Le baiser de Médor

(Suite)

J’en appelle à l’arbitrage des docteurs Aaron E. Carroll et Rachel C. Vreeman. Ces bons praticiens expliquent que d’anciennes études faites sur la question ont démontré que les blessures venant d’une morsure par un être humain étaient plus susceptibles d’infection que celles causées par des morsures de chiens. Cette conclusion a conduit les gens à penser que la bouche d’un particulier renferme plus de bactéries que celle de Pollux. Deux raisons, disent les auteurs sus cités, réfutent cette opinion.

D’abord, font remarquer ces médecins, les  bactéries vivant dans la bouche d’un chien sont spécifiques à l’espèce. Les gens sont davantage sujets à des infections causées par des bactéries d’humains. Pour les chiens, c’est le phénomène inverse, avancent Carroll et Vreeman.

Par ailleurs, dans un article de l’émission télévisée 20/20, Marty Becker, créateur du livre «Soupe au Poulet Pour les Âmes des Possesseurs de Chiens», rappelle que ces fouineurs font volontiers des incursions exploratoires dans les poubelles et qu’en plus, ils se donnent des petits baisers ailleurs que sur la gueule, nommément sur l’arrière-train. Et puis, ajoute cet auteur, ces toutous lèchent aussi leurs plaies.  Toujours des doutes? Dans un article du 3 novembre 2005 sur le site eSante.fr, la vétérinaire Anne Pensis fait cette mise en garde : « Le tétanos est également provoqué par une bactérie que sont susceptibles de nous transmettre les chiens et chats via une plaie profonde (morsure, griffe). Enfin, les bactéries salmonelles, yersinia et campylobacter induisent des troubles digestifs contagieux chez nos chiens et chats. »

Pour faire bonne mesure, considérons cet extrait de l’e-zine Fetch publié par DenverPost.com : “Healthday cite le cas d’un homme de 69 ans, dont le chien dormait sous les couvertures avec lui, léchant la plaie provenant de son opération de la hanche, et qui attrapa la méningite. Un autre incident: Un garçon de neuf ans fut atteint de la peste pour avoir partagé son lit avec son chat infesté de poux.

Autres infections transmises aux gens qui ont dormi avec leur chats, ou leurs chiens, les baisant ou se laissant lécher par eux : l’ankylostomiase, la teigne, l’ascaris et des infections dues à des staphylocoques résistants aux médicaments, dit le rapport »

Le second argument de Carroll et de Vreeman est que tout dépend de la manière dont la blessure a été infligée. La plupart des morsures venant de personnes guérissent sans problèmes, signalent-ils. — La littérature est muette sur ce détail – la guérison — dans le cas de ce boxeur bien connu dans sa tentative de manger tout cru son adversaire en commençant par l’oreille – La circonstance où le risque d’infection est élevé, selon Carroll et Vreeman, est celle d’un coup de poing atterrissant directement sur les dents, et ceci, pas seulement dans les arènes pugilistiques. La raison n’en est pas spécifiquement l’état hygiénique des dents mais plutôt la force et le processus mécanique de l’action. Dans toutes les autres occurrences, semble-t-il, de blessures causées par des morsures provenant de personnes, les risques d’infection sont les mêmes que si ces morsures venaient de chiens.

Mais n’allez tout de même pas allonger une droite sur la gueule du cabot du voisin, juste pour savoir!

 

Frantz P.

 

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Médor’s kiss

Médor’s kiss.

(Part I)

 

Do you like dogs? I just do. Okay, not all of them, but I do most breeds. Of course, I am in good company since, according to Wikipedia, canis canis has been one of our trusty comrades for more than 30,000 years. Oh, I really do not have anything against cats, but given their independent manners, I choose Pluto’s affection without hesitation. Ah, I hear cats owners’ general outcry. But I am saying that probably because I have never owned a cat, while, in the past, I had my very own little doggie.

So, I just established that I like dogs. However, there is a limit to everything, is not there, even in our rapports with those called man’s (and woman’s) best friends. In the present case, that boundary is located at the mouth, with all due respect for Médor.

Where am I going with this? Very simple. We have all seen those TV – and real life – scenes showing people kissing their dogs on the mouth, with the latter asking no better than to apply a sizable and slobbering tongue over the cooperating lips and all over the face altogether. I say no thank you. A little too much for me. Granted, if I were unconscious and my life depended on those charitable lickings, I would not protest — I would not be able to, anyway –. But that is about it.

What do I have against that particular display of affection? And what explains that other people just bask in it? Well, my contention is I doubt that my German shepherd’s saliva is the safest for me or for anybody, for that matter. Conversely, Lucky’s wet kiss aficionados proclaim that a canine’s mouth is cleaner than that of a person. Who is right?

(To be continued)

Frantz P.

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Le baiser de Médor (Première partie)

Le baiser de Médor.

(Première partie)

Aimez-vous les chiens? Moi, j’adore. D’accord. Pas tous, mais la plupart des races. Évidemment, je me trouve en grande compagnie puisque, d’après Wikipédia, canis canis a été un de nos fidèles camarades depuis plus de 30 000 ans. Oh, je n’ai vraiment rien contre les chats, mais à leurs manières indépendantes,  je choisis sans hésiter l’affection de Pluto.  Ah, j’entends déjà le tollé général des possesseurs de chats. Mais, je dis cela probablement parce que je n’ai jamais eu un chat mais qu’autrefois, j’avais un petit chien chien bien à moi.

Donc, je viens d’établir que j’aime les chiens. Mais il existe une limite à tout, n’est-ce pas? Même dans nos rapports avec celui qu’on appelle le meilleur ami de l’homme (et de la femme). Dans le cas qui nous concerne, cette limite se situe à la gueule, avec tout mon respect pour Médor.

Où est-ce que je veux en venir? C’est bien simple. Nous avons tous vu ces scènes télévisées montrant des gens baisant leurs chiens sur la gueule, ceux-ci ne se faisant pas prier pour appliquer une langue dégoulinante sur la bouche offerte, en même temps que sur tout le visage. Moi, je dis non merci. C’est un petit peu trop pour moi. D’accord, si je me trouvais évanoui et que je ne devrais la vie qu’à ces coups de langues salvateurs, je ne dirais pas. Mais, c’est à-peu-près tout.

Qu’est-ce que j’ai contre ce type particulier d’échange d’affection? Et qu’est-ce qui explique que d’autres personnes s’en donnent à coeur joie? Eh bien, je doute que la salive de mon Berger Allemand soit ce qu’il y a de plus sain pour moi, ou pour quiconque, d’ailleurs. Les partisans du baiser mouillé de Lucky proclament que la gueule des canidés est plus propre que la cavité buccale des humains. Qui a raison ?

(À suivre)

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So Much Water!

 

With the return of summertime, water takes a particular importance for the wave of vacationers from everywhere, whether to dip into or to get soaked with.

In June 1875, French President Maréchal Patrice de Mac-Mahon was visiting the areas around the city of Toulouse where the waters of The Garonne River had been rising. Observing the importance of the flooding, the Maréchal burst into that phrase which still endures: “So much water! So much water!”

A different kind of flooding, though, is the multitude of water bottles popping from everywhere, a telling phenomenon of a society keenly aware of the need for good nutritional habits. That would be excellent, would it not, for once that humans seem to show some sensible behavior. Or is it?

We have all received much advice on the necessity for drinking enough water in order to stay healthy. What amount of the clear liquid? According to most common estimations, not less than eight glasses a day, which is the equivalent of two and a half liters. Not less. At that pace, is it any wonder water distribution companies thrive?

In 1945, the Food and Nutrition Board of the National Research Council did establish that adults should drink about two and a half liters of water every day. However, that institution also added that most of that liquid is already in the food in our daily diets.

A few years later, nutrition specialist Dr. Frederick Stare also stated that one needs to drink eight glasses of water every day but added that coffee, tea, milk, soda, or even beer, for that matter, would do just as well. Dr. Stare also pointed to the fact that fruits and vegetables are excellent sources of that beneficial water.

After much research as well as many interviews with nutritionists and colleagues, Dr Heinz Valtin – as Drs. Aaron E. Carroll and Rachel C. Vreeman report in their book “Don’t Swallow Your Gum!” — could not document any evidence supporting the theory according to which people must strictly drink eight glasses of water every single day.

There is more. In January 2007, as again, Drs. Carroll and Vreeman mention, a radio station in California organized a contest in which the goal was to drink as much water as possible, without visiting the restroom. That was certainly not a test of intelligence. Following that event, a female participant died from hyponatremia, a condition where excessive amount of water considerably diminishes sodium concentration in the blood. That physiological disorder causes a swelling of brain cells, which can lead to death. In fact, after leaving the station, the young woman had complained of a terrible headache.

So, yes absolutely, one can die for drinking too much water. And not just from drowning. Evidently, the idea is not to talk people into dehydration, but to stress the importance of adopting a correct balance – as in everything, indeed.

To be sure, it is certainly useful to restate the danger of dehydration. Actually, cases of fatality from dehydration are more common than the opposite phenomenon. Hence, all this discussion is about, is not to give in to excessiveness, one way or the other. In clear, drink but above all, I mean, really, do not get drowned in your water bottle.

Frantz P.

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Bienvenue!

C’est avec grand plaisir que j’accueille tous les visiteurs de “Words in French”. Ici, mon intention est de fournir un contenu que j’espère intéressant et varié, aux internautes qui cherchent soit des textes ou des enregistrements audio ou vidéo pour entretenir leur pratique du français. Un tel projet ne peut se situer que dans la perspective d’un souci permanent d’amélioration continuelle. Je serai, donc, heureux de lire vos commentaires constructifs. Ma seule recommendation est que nous demeurions dans les limites de la décence et du bon goût.

Que votre visite soit agréable,

Frantz Présumé

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Que d’eau! Que d’eau!

 

Avec l’arrivée de l’été, l’eau prend une importance particulière pour la marée des estivants de toute dénomination, que ce soit pour y plonger ou pour s’en imbiber.

En juin 1875, le président français Patrice de Mac-Mahon visitait les environs de la ville de Toulouse où la rivière La Garonne était alors en crue. Devant l’ampleur de cette inondation, le Maréchal s’exclama dans une expression demeurée célèbre depuis: “Que d’eau! Que d’eau!”.

Ce qu’on pourrait considérer comme une inondation d’un autre genre est la multitude des bouteilles d’eau surgissant de partout, phénomène propre à notre société contemporaine, consciente de la nécessité d’une attitude raisonnée à l’égard de ses habitudes nutritives. Ce serait une très bonne chose, n’est-ce pas, pour une fois que les humains semblent se comporter de façon intelligente. Intelligente?

Que de conseils ne nous a-t-on prodigués sur la nécessité de boire suffisamment pour garder une bonne santé? Quelle quantité? D’après les estimations les plus courantes, pas moins de huit verres d’eau par jour, équivalant à environ deux litres et demi. Pas moins. A ce rythme, on comprend bien que les entreprises de distribution d’eau aient pu et continuent de prospérer.

En 1945, le Bureau de l’Alimentation et de la Nutrition du Conseil National de la Recherche – Etats-Unis – a bien établi que les adultes devraient consommer environ deux litres et demi d’eau par jour. Cependant, cette instance a aussi ajouté qu’une grande partie de ce liquide est déjà contenue dans notre nourriture.

Quelques années plus tard, le nutritionniste Dr. Frederick Stare se rangea aussi à l’opinion qu’il fallait boire huit verres d’eau par jour mais ajouta que cela pouvait aussi bien être du café, du thé, du lait, des boissons gazeuses, ou même de la bière. Il fit aussi remarquer que les fruits et les légumes constituent d’excellentes sources de cette eau si salutaire.

Après maintes recherches ainsi que des consultations avec des nutritionistes et des collègues, Dr Heinz Valtin – rapportent les docteurs Aaron E. Carroll et Rachel C. Vreeman dans leur ouvrage “Don’t Swallow Your Gum!” – Dr Valtin, donc, n’a pu documenter aucune évidence appuyant la théorie qu’il faudrait strictement boire huit verres d’eau par jour.

Il y a encore plus. En janvier 2007, mentionnent encore les docteurs Carroll et Vreeman, une station de radio en Californie organisa un concours dont le but était de boire le plus d’eau possible, sans visiter les toilettes. Ce n’était certainement pas un test d’intelligence. A la suite de cette tentative, une participante mourut d’une forme d’hyponatrémie, affection où l’excès d’eau diminue considérablement le niveau de sodium dans le sang. Ce désordre physiologique provoque une inflammation des cellules du cerveau, ce qui peut conduire au décès. En effet, la jeune femme s’était plainte d’un terrible mal de tête en quittant la station.

Eh bien, oui, on peut mourir pour avoir bu trop d’eau. Et pas seulement par noyade. L’idée, évidemment, n’est pas de porter les gens à se laisser déshydrater, mais de souligner l’importance – comme en tout, d’ailleurs – de l’adoption d’un juste milieu.

Il est certainement utile de rappeler les dangers de la déshydratation. En fait, il est plus commun d’entendre parler de cas de fatalité par déperdition d’eau que du phénomène opposé. Il s’agit donc, de ne pas donner dans l’excès, dans un sens ou dans l’autre. En termes clairs, buvez mais surtout, mais alors surtout, de grâce, ne vous noyez pas.

Frantz P.

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